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Coulisses du palais : les derniers jokers d’ADO pour empêcher le retour de Gbagbo

Annoncé il y a quelques jours, le retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président Laurent Gbagbo ne semble pas prêt d’arriver. 

En effet, la demande de passeport et de laissez-passer introduite par l’ex-président ivoirien pourrait connaitre une suite défavorable à en croire nos confrères du journal panafricain Jeune Afrique.

Dans une récente publication, le journal révèle que le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara jouerait ses dernières cartes pour empêcher le retour au bercail de Laurent Gbagbo avant l’élection présidentielle du 31 octobre.

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A en croire nos confrères, Alassane Ouattara serait toujours réticent à voir son rival de longue date rentrer à Abidjan « bien que son Premier ministre défunt Amadou Gon Coulibaly l’avait encouragé à favoriser ce retour ». Extrait…

(…) Désireux de rentrer dans son pays, Gbagbo avait chargé ses avocats d’entamer des démarches afin d’obtenir un nouveau passeport dès l’assouplissement des conditions de sa liberté conditionnelle, effective le 28 mai. Une requête avait été déposée par le greffe de la Cour pénale internationale (CPI) le 10 juin. Si elle a bien été réceptionnée par les autorités ivoiriennes, celles-ci n’y ont, pour le moment, pas répondu. Face à ce mutisme, une demande de passeport diplomatique a alors été faite mi-juillet à Abidjan auprès du ministère des Affaires étrangères par Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président.

Fin juillet, Laurent Gbagbo s’est personnellement déplacé à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles, au grand étonnement du personnel et de l’ambassadeur Abou Dosso, qui ne l’a pas reçu dans son bureau mais dans le hall de la chancellerie.

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Et le 31, Me Habiba Touré, l’avocate de Laurent Gbagbo, a dénoncé dans un communiqué le fait que ce dernier s’est vu « retirer le droit de vote ». « Le président Laurent Gbagbo a vu son nom tout simplement retiré de la liste électorale provisoire remise aux partis politiques par la CEI (Commission électorale indépendante) », a-t-elle écrit.

L’ex-chef de l’État avait en effet été condamné dans l’affaire dite du « braquage de la BCEAO » à 20 ans de prison pour, entre autres, « vol en réunion par effraction ». Selon l’article 4 du nouveau Code électoral, « ne sont pas électeurs les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment […] les individus condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance […] ».

Lucien Tagbo

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